Ah là là, cet écrivaillon de Tolkien !
On me demande parfois pourquoi j'ai choisi ce genre pour raconter mes histoires... C'est vrai que la littérature de l'imaginaire n'a pas forcément bonne presse. J'ai même souvenir d'un professeur de français de lycée qui avait osé qualifier Tolkien d'écrivaillon. Il faut le faire quand même !
Ce que j'aime dans la fantasy, c'est la possibilité de créer un monde avec ses propres règles et son propre bestiaire. À travers lui, cela me permet d'inventer des personnages et des situations en lien avec des idées bien réelles (sexisme, racisme, spécisme, intégrisme, âgisme...). Puisqu'elles sont placées dans un domaine imaginaire, elles permettent - à mon avis - une plus grande prise de distance de la part du lecteur. Comme il n'est pas impliqué personnellement, il peut analyser les faits décrits avec une plus grande clairvoyance.
Lorsqu'on baigne dans le patriarcat, on le subit sans le remettre en question. Lorsqu'on vit dans un monde résolument spéciste on ne remarque même plus l'illogisme de cet état de fait, etc.
À travers des histoires sans prétention et simplement épiques, on peut apporter un nouveau point de vue, un éclairage différent et peut-être innovant.
L'importance des points de vue...
Qu'en pensez-vous ?
Tout à fait d'accord !
RépondreSupprimerAvec les lois que l'on instaure dans nos propres mondes féeriques, il y a toujours moyen de surprendre le spectateur par cette originalité. Tout monde possède sa identité qui se trouve être le reflet de notre personnalité. Ecrire l'histoire d'un monde fantastique, c'est, en quelque sorte, écrire son monde idéal, son jardin secret, sa propre auto-biographie insoupçonnée.
Merci pour cet avis Erxalion !
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