Titre : L'évangile cannibale
Auteur : Fabien Clavel
Genre : zombies, fantastique, anticipation, survival
Auteur : Fabien Clavel
Genre : zombies, fantastique, anticipation, survival
Nombre de pages : 312
Édité par : ActuSF
Couverture : Diego Tripodi
Présentation éditeur :
Mon avis :
J'ai eu la chance de gagner ce livre l'été dernier en participant au challenge de Xapur (summer short stories of SFFFH). Je le remercie d'ailleurs pour ce cadeau ainsi que les éditions ActuSF (merci aussi pour le chouette petit mot qui accompagnait le colis !).
Ce roman est multiple : road movie où les bikers sont en fauteuil roulant, survival entre protections pour adultes et escarres, histoire de zombies où les plus décrépits ne sont pas ceux que l'on croit, anticipation avec un demain aux relents de dystopie...
On commence en fanfare avec un anti-héros au final attachant, tout vieux papi aigri et misogyne soit-il. Le ton est donné, si l'humour et le quinzième degré sont de mise, on sent bien que le texte en dit plus qu'il n'y paraît.
Les goules n'arrivent par rapidement et c'est tant mieux pour moi, la phase d'introduction m'a vraiment semblé bien maîtrisée. L'univers se met en place doucement, les références glissées çà et là m'ont mise peu à peu dans l'ambiance. J'aime les livres qui prennent le temps de s'installer.
L'écriture est selon moi très réussie dans le sens où elle parvient parfaitement à rendre le ton de l'oral sans tomber dans l'excès. Les choix typographiques ne sont pas laissés au hasard, ils rendent compte de la part subjective du récit, je me suis vraiment retrouvée en caméra embarquée.
Fabien Clavel parvient dans ce livre à rendre hommage au genre tout en apportant sa petite touche d'originalité et de réflexion. Pour moi, c'est une réussite. J'ai savouré ce livre, si peu appétissant soit-il dans ses descriptions ! 😜
Si vous aimez le genre déjanté mais qui réfléchit quand même, ce livre est pour vous, foncez !
Couverture : Diego Tripodi
Présentation éditeur :
Aux Mûriers, l’ennui tue tout aussi sûrement que la vieillesse. Matt Cirois, 90 ans et des poussières, passe le temps qu’il lui reste à jouer les gâteux. Tout aurait pu continuer ainsi si Maglia, la doyenne de la maison de retraite, n’avait vu en rêve le fléau s’abattre sur le monde. Et quand, après quarante jours et quarante nuits de réclusion, les pensionnaires retrouvent la lumière et entrent en chaises roulantes dans un Paris dévasté, c’est pour s’apercevoir qu’ils sont devenus les proies de créatures encore moins vivantes qu’eux. Que la chasse commence... Fabien Clavel, lauréat d’une douzaine de prix et auteur d’une vingtaine de romans, est l’une des voix les plus connues de l’imaginaire. Sa plume caméléon s’adapte à sa volonté d’en explorer tous les sous-genres. Avec L’Évangile cannibale, il revisite le mythe du zombie et du survival dans un roman court, rythmé et caustique.
J'ai eu la chance de gagner ce livre l'été dernier en participant au challenge de Xapur (summer short stories of SFFFH). Je le remercie d'ailleurs pour ce cadeau ainsi que les éditions ActuSF (merci aussi pour le chouette petit mot qui accompagnait le colis !).
Ce roman est multiple : road movie où les bikers sont en fauteuil roulant, survival entre protections pour adultes et escarres, histoire de zombies où les plus décrépits ne sont pas ceux que l'on croit, anticipation avec un demain aux relents de dystopie...
On commence en fanfare avec un anti-héros au final attachant, tout vieux papi aigri et misogyne soit-il. Le ton est donné, si l'humour et le quinzième degré sont de mise, on sent bien que le texte en dit plus qu'il n'y paraît.
Les goules n'arrivent par rapidement et c'est tant mieux pour moi, la phase d'introduction m'a vraiment semblé bien maîtrisée. L'univers se met en place doucement, les références glissées çà et là m'ont mise peu à peu dans l'ambiance. J'aime les livres qui prennent le temps de s'installer.
L'écriture est selon moi très réussie dans le sens où elle parvient parfaitement à rendre le ton de l'oral sans tomber dans l'excès. Les choix typographiques ne sont pas laissés au hasard, ils rendent compte de la part subjective du récit, je me suis vraiment retrouvée en caméra embarquée.
Fabien Clavel parvient dans ce livre à rendre hommage au genre tout en apportant sa petite touche d'originalité et de réflexion. Pour moi, c'est une réussite. J'ai savouré ce livre, si peu appétissant soit-il dans ses descriptions ! 😜
Si vous aimez le genre déjanté mais qui réfléchit quand même, ce livre est pour vous, foncez !
Il ne manquerait plus qu'il soit autoédité...
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