Bonjour
Ophélie et merci d’avoir accepté de répondre à mes questions !
Vous
avez commencé très tôt à écrire. Comment vous est venue cette passion ?
D’un
besoin de m’évader, ainsi que de transcrire sur le papier des émotions que je
n’arrivais pas à exprimer autrement. C’était à une époque un peu difficile de
mon adolescence, l’écriture est devenue mon refuge et mon échappatoire.
Votre
premier roman, alors nommé "Ismène la Glorieuse", a d’abord été
publié aux Éditions Le Manuscrit en deux tomes. Pouvez-vous nous en dire un peu
plus sur cette aventure éditoriale ?
Les
éditions Le Manuscrit ont été les premiers à me donner ma chance en tant
qu’auteur, c’est quelque chose qu’on ne peut pas oublier. J’ai écrit Ismène à
15 ans, le premier tome a été publié quand j’en avais 17, et je ne connaissais
absolument rien au monde de l’édition à ce moment-là… Je l’ai découvert au fur
et à mesure.
Avec
les éditions Le Manuscrit et Ismène la Glorieuse, j’ai pu participer à
plusieurs dédicaces sur Paris au début de ma publication, mais les choses se
sont vite « tassées »… Au bout d’un moment, j’ai compris qu’il valait
mieux que je change de chemin parce qu’il y avait plusieurs différents entre
mon éditeur et moi. Mais je ne regrette absolument pas cette aventure, cela m’a
permis de me lancer en tant qu’auteur et d’apprendre beaucoup de choses !
Quelles
sont les principales différences entre cette ancienne version et la nouvelle, "Ismène et l’élixir des Elfes", publiée aux Éditions
Valentina ? Pourquoi avoir choisi de vous orienter vers la fantasy ?
À
vrai dire, je ne me suis pas orientée vers la fantasy puisque c’est avec ce
genre que j’ai commencé… Mais justement, dans la première version, cette
histoire n’avait pas tous les éléments de la fantasy.
Lorsque
les éditions Valentina m’ont proposé une nouvelle publication, j’ai décidé de
retravailler les deux tomes de fond en comble, en modifiant notamment les lieux
(cela se passait dans le monde réel lors de la première version, mais
l’histoire se déroule désormais dans un univers totalement inventé). J’ai bien
évidemment retravaillé mon écriture, qui était beaucoup plus maladroite et
hésitante à l’époque, mais j’ai quand même fait de mon mieux pour conserver le
style, l’atmosphère, et les émotions que j’avais voulu transmettre. Je ne
voulais pas risquer de « perdre » ma petite Ismène, celle avec qui
j’ai grandi et commencé dans l’écriture.
Outre
la littérature de l’imaginaire, vous écrivez également des romances et des
poèmes. Pouvez-vous nous expliquer ce qui vous attire dans ces approches
littéraires ?
En
fait, il n’y a pas un style qui m’attire plus qu’un autre… cela dépend juste de
mon humeur, de mes sources d’inspiration. Elles varient beaucoup ! Donc ce
que j’écris change selon ce que je vis à tel moment, selon la musique que
j’écoute ou les autres livres que je lis aussi.
Les
romances… quoi qu’il arrive, dans toutes mes histoires, il y aura une histoire
d’amour. Je ne me vois pas écrire quelque chose sans. C’est ce qui nous inspire
et ce qui nous passionne depuis toujours, qu’on soit auteur ou lecteur !
Pour
ce qui est de la poésie, c’est quelque chose qui m’accompagne depuis le début.
Je peux passer plusieurs mois sans écrire un poème puis en écrire une dizaine
en une semaine ! Et même si ce n’est pas quelque chose que je lis
forcément beaucoup, ça fait partie de mon univers et mes poèmes sont vraiment
les textes dont je suis la plus satisfaite, je crois.
En
tant qu’auteur, quels sont vos meilleurs souvenirs ?
Quand
j’ai eu mon premier livre entre les mains pour la première fois. Quand j’ai été
récompensée par l’Académie des Jeux Floraux à Toulouse, pour certains de mes
poèmes. Et quand j’ai pu rencontrer des lecteurs lors de salons et parler avec
eux de mes personnages, de mes univers…
Quels
sont vos projets en cours ? Avez-vous un thème spécifique que vous
souhaiteriez aborder prochainement ?
Je
travaille actuellement sur un nouveau recueil de poésie, étant donné que celui
qui avait été publié aux éditions Le Manuscrit n’est plus disponible aujourd’hui.
J’ai décidé de me lancer en auto-édition, pour pouvoir gérer ça comme je
l’entends. Je sais que la poésie est
loin d’être le genre préféré des gens, donc je ne me fais pas d’illusions, mais
ça fait partie de mon univers et j’ai vraiment envie de pouvoir partager ça
avec les quelques personnes qui voudront bien me lire.
Et
je suis aussi en train d’écrire ce qui sera un nouveau roman, je pense,
puisqu’il est bien avancé à l’heure d’aujourd’hui… mais je ne peux pas en
parler, j’ai une superstition bizarre par rapport à ça ! Je ne parle d’un
projet de ce genre que lorsque j’en ai terminé l’écriture…
Je
vous souhaite une bonne continuation, pleine d’inspiration et de
partages ! Merci pour vos réponses.
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