C'est au Festival des Mondes de l'Imaginaire de Montrouge que j'ai rencontré Ophélie Bruneau en 2015. J'avais alors acheté son roman Fille des deux rives (voir mon avis ici).
Peu après, j'ai profité de l'événement "Le 1er septembre, j'achète un livre de SFFFH francophone" pour me procurer L'Ouroboros d'argent.
Avril étant dédié aux Éditions du Chat Noir via l'événement "Un mois, une maison, un achat", je me suis empressée de le sortir de ma PAL.
Cette lecture compte également pour le challenge de Zahardonia : Le printemps de l'imaginaire francophone (alias #PIF) pour lequel il s'agit de lire et partager nos avis sur des livres de SFFF francophone.
Titre : l'Ouroboros d'Argent
Auteur : Ophélie Bruneau
Genre(s) : littérature de l'imaginaire, fantastique/fantasy, bitlit
Auteur : Ophélie Bruneau
Genre(s) : littérature de l'imaginaire, fantastique/fantasy, bitlit
Nombre de pages : 255
Édité par : Éditions du Chat Noir
Illustration couverture : Fleurine Rétoré
Illustration couverture : Fleurine Rétoré
Résumé éditeur :
Axel est généreux. Axel est amoureux. Axel est trop gentil. Aujourd'hui, il doit traverser la France pour acheminer un héritage. Célia est fière. Célia est implacable. Célia est un loup-garou. Aujourd'hui, secondée par deux jeunes de sa meute, elle doit retrouver l'objet responsable d'une vieille malédiction. À la croisée des chemins, le piège se referme dans le Massif Central. Prête à tout pour mener à bien sa mission, Célia n'hésitera pas à détruire la vie d'Axel s'il le faut. Le jeune homme a de la résistance à revendre et des amis prêts à l'aider. Pourtant, cette fois, il pourrait bien finir broyé au nom de l'Ouroboros d'argent. L'artefact vaut-il seulement tous ces sacrifices ?
Mon avis :
Pour commencer, Ophélie Bruneau nous présente à chaque chapitre l'un de ses personnages. Très vite, Célia me sort par les trous de nez, il n'y a pas à dire, dans le genre "je m'y crois", elle en pose une ! Quant à Axel, il part mal dans sa première scène supposée mignonnette : VEO, recours à la manipulation et à la culpabilisation... Qu'il aille lire Isabelle Filliozat et Catherine Guéguen cet éducateur ! ;) Heureusement, il se rattrape par la suite. Bref, Ophélie nous propose plusieurs personnages avec pour chacun un caractère propre. Ma préférence va pour Capucine. Celle qui paraît le plus "parachutée" là où elle n'a rien à faire mais grâce à laquelle tout arrive finalement. Dérénik est plutôt attachant également même si on devine tout de suite son secret.
Au cours de cette histoire, j'ai particulièrement apprécié les petites touches de "tous les jours" disséminées par l'auteur. On est dans le domaine de l'imaginaire avec des sorciers et des loups-garous mais, comme dans la vie réelle, le sèche-main est en panne au restaurant alors on s'essuie sur le pantalon !
J'ai également beaucoup aimé la touche d'originalité apportée par le secret des visions de Capucine mais j'ai été frustrée de ne pas en savoir plus sur le rôle de ce peuple invisible. Je suis vraiment restée sur ma faim à ce sujet.
Pour synthétiser, ce roman a pour moi tenu son rôle : il m'a proposé un divertissement très agréable.
Et, raison de plus pour se laisser tenter par l'aventure, une partie des droits est reversée à l'association Handi'Cats.
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