mercredi 28 décembre 2016

Mon été avec Lucifer d'Édith Couture Saint-André - Challenge Francofou #2

Édith Couture Saint-André

     Titre : Mon été avec Lucifer
     Auteur : Édith Couture Saint-André
     Genre : fantastique, humouristique
     Nombre de pages : 233
     Édité par : indépendant (autoédition)
     Couverture : ?
     Numérisation : Chris EBouquin

Présentation éditeur :
Il y a trois types de journées : celles où il ne se passe rien, au point où on se demande pourquoi on s’est donné la peine de sortir du lit ; celles qui sont encombrées de complications, dont le seul but est de vous empoisonner l’existence, et puis, il y a celles où un seul événement peut faire basculer votre vie.Aujourd’hui est une journée du troisième type : spectaculaire, inattendue, aux répercussions déterminantes pour moi, pour mes amis, pour mes ennemis. 
Surtout pour mes ennemis. 
Lucifer, le saviez-vous ? est une flamboyante rouquine, belle comme une madone botticellienne et gaulée comme une danseuse du Crazy Horse. 
Aujourd’hui, juchée sur des stilettos vertigineux et moulée dans les cuirs noirs d’un ensemble pantalon-bustier, cette madone sulfureuse me promet la jeunesse éternelle. Que feriez-vous à ma place ? Ce récit, drôle, enlevé et pétillant, est l’histoire de Mathilde, une Québécoise baby-boomer de 60 ans à qui la science et la médecine ont promis, comme à tous les baby-boomers, une santé indéfectible et la jeunesse éternelle, voire : l’immortalité. 
De toute évidence, la promesse n’a été que partiellement tenue. Mathilde décide de s’adresser à quelqu’un qui a la réputation de tenir ses promesses : Lucifer. Alias Lucy Fériale. Lulu pour les intimes. Lucy est d’accord pour un pacte. Bien naturellement. Mais, en tant que femme d’affaires avisée, patronne d’une Business Unit, elle pose une condition : récupérer des âmes. Normal, c’est dans son job description. 
Au début, Mathilde a des sursauts de conscience. Ça la chiffonne cette histoire de morts. Elle rechigne. Mais lorsqu’elle voit le résultat : passer de 60 à 45 ans en moins d’une semaine, avec son énergie toute requinquée, sa vitalité qui casse la baraque et une peau de pêche, elle en redemande, établit une liste, donne des noms à Lucifer.
Mon avis :
Tout d'abord, je remercie Chris EBouquin et Édith Couture Saint-André pour ce service de presse. J'avais déjà eu l'occasion de lire cette autrice pour son recueil L'homme allongé et autres nouvelles ainsi que dans le numéro 1 de L'Indé Panda et j'avais beaucoup aimé son style.
Encore une fois, j'ai apprécié le style enlevé, plein d'humour, ainsi que le thème de la vieillesse qui semble être la marotte de l'autrice (pour mon plus grand plaisir). Ses personnages, en passe de devenir âgés, sont tout sauf sages et raisonnables et cela fait du bien !
L'héroïne, Mathilde, se retrouve presque malgré elle à côtoyer Lucifer et même à accepter un pacte avec ellui ! Cela donne à la fois des discussions hautes en couleurs et des situations rocambolesques. La théologie de Lucie Férial est truculente !
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce roman, j'ai beaucoup souris, c'est totalement immorale mais assez savoureux.
Au passage, l'autrice n'hésite pas à effleurer des sujets plutôt graves dont celui des pervers narcissiques et de leur emprise.
Au final, un roman à découvrir pour passer un moment léger mais non superficiel.

Jeanne Sélène pour le Francofou saison 4 !


mardi 27 décembre 2016

Le mardi sur son 31 (52) La Domination adulte - L'oppression des mineurs - Yves Bonnardel



Les Bavardages de Sophie

C'est « le mardi sur son 31 », l'occasion de faire découvrir notre lecture en cours via la citation d'une phrase trouvée à la page trente-et-une !

Aujourd'hui, je lis l'excellent essai d'Yves Bonnardel : La Domination adulte - L'oppression des mineurs
À la fameuse page, on peut lire une citation de la "Déclaration des Droits des Enfants" rédigée à Moscou en 1918. Une proposition absolument révolutionnaire dont nous sommes encore loin malgré les dernières avancées dans ce domaine...
"Tout enfant, quel que soit son âge, est une personne définie et ne doit en aucun cas être considéré comme propriété de ses parents ni comme propriété de la société ou encore de l'État."
L'oppression des mineurs

Et vous, que lisez-vous page 31 ?

mardi 13 décembre 2016

Mon copain Éthan est végane

album pour enfant sur le véganisme


Ça y est !!! Je suis en joie, mon album jeunesse en collaboration avec Héloïse Weiner et ma correctrice Sans Coquille est enfin sorti ! (Après moult péripéties, merci CreateSpace...)

album jeunesse pour vegan

Il s'agit d'un livre aux textes courts et aux illustrations colorées destiné aux enfants de la naissance à 6 ans (mais le papier est trop fin pour une utilisation autonome avant 2-3 ans).

chaussures vegan

Comme vous devez vous en douter, il est sur le thème du véganisme que j'ai tenté de présenter de façon inclusive. C'est-à-dire que je n'ai pas voulu proposer une illustration par exclusion comme c'est en général le cas...

album jeunesse pour un Noël vegan

Il pourra, je l'espère, plaire aux véganes comme aux autres !
J'ai hâte d'avoir vos retours...
Pour en savoir plus, c'est par ici : Mon copain Éthan est végane.



jeudi 8 décembre 2016

Heureux sans Dieu ni religion de Michel Piquemal

Michel Piquemal

     Titre : Heureux sans Dieu ni religion
     Auteur : Michel Piquemal
     Genre : essai
     Nombre de pages : 192
     Édité par : Le Muscadier
     Couverture : ?
     Numérisation : Chris EBouquin

Présentation éditeur :
De manière parfaitement documentée, Michel Piquemal apporte les arguments de réfutation aux croyances et explique pourquoi, malgré tout, tant de gens ne peuvent s'empêcher de croire. Dans une démonstration enthousiaste et positive, il consolide le socle de valeurs humanistes sur lequel s'appuie l'athéisme, et montre combien les religions ont été - et restent - un frein à l'émancipation, au bonheur et à la fraternité du genre humain. L'auteur aborde le sujet avec un ton et un engagement à la fois très personnel et très habité, ce qui renforce le plaisir de lecture. Plus près d'un Comte-Sponville que de la violence d'un Onfray, il tend la main aux croyants dans le cadre d'une laïcité non sectaire. Le lecteur éprouve alors une vraie jubilation à voir la logique de son argumentation et la force de son érudition jamais pédante. À l'heure où les fondamentalistes des trois monothéismes s'entendent aujourd'hui pour tenter de balayer le rempart de la laïcité, cet ouvrage apparaît comme une nécessité.
Mon avis :

Je remercie déjà Chris EBouquin, l'auteur et les éditions du Muscadier pour m'avoir permis de découvrir cet essai en service de presse. La présentation me tentait énormément et c'est une lecture que je ne regrette pas.
Mon sentiment global est en effet très positif. J'ai trouvé cet essai intéressant, clair et bien construit. On suit facilement la pensée de l'auteur et la lecture est facile, agréable.
Le sujet est traité de manière à la fois précise et rapide. C'est un livre court et très accessible.

Quelques petits points m'ont cependant gênée...
Tout d'abord, même si ce n'est pas systématique, j'ai trouvé que l'auteur utilisait parfois des citations de penseurs comme arguments au lieu de les proposer simplement comme illustration. J'ai trouvé ça particulièrement gênant car la pensée d'un autre humain, si érudit soit-il, n'a pas valeur de preuve. J'ai préféré quand les citations restaient à leur "juste" place : pour illustrer les propos de l'auteur.
Le choix de citer, à plusieurs reprises, Freud comme porteur de vérité m'a également beaucoup gênée. Sûrement parce que, de par mes métiers, je sais combien de souffrances les théories (sans aucune validation scientifique) de cet homme ont pu engendrer. D'ailleurs, Michel Piquemal cite une parole de Freud au sujet de Dieu qu'il serait temps d'appliquer à ses théories 😉 : "[...] nos ancêtres croyaient en quantité de choses qui se sont révélées fausses et qu'on a fini par abandonner."
À l'inverse, certaines assertions auraient, à mon sens, bénéficié d'un lien vers les études scientifiques qui l'attestent (par exemple, lorsque l'auteur évoque la vulnérabilité du cerveau des enfants).
D'autre part, l'auteur évoque beaucoup de "-isme" consolidés par les religions (racisme, sexisme) mais ne parle pas du spécisme ni de l'âgisme. Un développement autour de l'oppression des enfants, principalement, me semble pourtant capital. Les violences éducatives que nous rencontrons dans la plupart des cultures de notre planète sont bien souvent justifiées par les textes religieux. Les enfants y étant représentés comme porteurs du malin. Les corrections physiques sont alors légitimées par la nécessité de faire sortir de l'enfant ce mal (les études scientifiques récentes nous montrent au contraire que l'enfant est naturellement tourné vers l'altruisme grâce à un formidable sens de l'empathie... voir Catherine Guéguen et Olivier Maurel, par exemple). L'auteur effleure pourtant ce sujet lorsqu'il écrit : "Je dis a priori car il faut bien ajouter quelqu'un qui nous surveille, qui nous juge et qui menace de nous frapper durement si nous n'obéissons par aux rites et aux dogmes de ceux qui parlent en son nom." (45%, empl. 636). C'était une magnifique entrée en matière pour comprendre en quoi les violences éducatives ordinaires ont valeur de norme dans nos cultures empreintes de ces religions monothéistes paternalistes (il suffit de voir à quel point l'opinion publique est attachée au droit de fesser et/ou gifler les enfants...).
À 67%, empl. 952, l'auteur écrit ceci : "Lorsque nous sommes au volant d'une voiture, nous n'avons pas besoin de nous référer à Dieu pour comprendre la nécessité du code de la route !". À ce sujet, mon opinion diverge un poil. C'est-à-dire qu'avec une éducation "classique", faite de punitions, la peur de Dieu est remplacée par la peur du gendarme mais le besoin d'une barrière/limite extrinsèque est bien là. Une autre éducation, moins empreinte de cette culture de la punition, permettrait a priori de développer des limites intrinsèques bien plus efficaces et durables (N'hésitez pas à lire PEPS à ce sujet !).

À 54%, empl. 772, l'auteur note : "Au point que l'idée même de bonheur, très présente chez les philosophes antiques, a été rayée de la carte, du Moyen Âge jusqu'à la Révolution." J'ai trouvé ce paragraphe très intéressant et j'aurais vraiment aimé qu'il soit sourcé pour que je puisse approfondir ce sujet plus facilement.


Enfin, et là, mon sang n'a fait qu'un tour (j'ai d'ailleurs écrit en note "screugneuneu", c'est dire mon degré d'agacement ! 😄) à la lecture de ceci : 
"Ils [les chercheurs et la médecine] ont permis aux femmes d'accoucher sans douleur, malgré l'opposition de ceux qui tenaient à leur faire payer leur statut de pécheresse - "tu enfanteras des fils dans la douleur" (Genèse 3:16)." 
Non, non, non ! Il faut arrêter de propager cette fausse croyance ! J'imagine que l'auteur parle ici de la péridurale. La péridurale est un outil fantastique pour soulager certaines femmes en souffrance lors d'un accouchement. Mais cet outil ne doit pas devenir systématique et remplacer un accompagnement qui respecte la physiologie de la naissance. Cet outil doit rester à sa place d'outil : on peut l'accepter ou le refuser. Il doit également être proposé de façon libre et éclairée, ce qui est rarement le cas de nos jours. Attention à ne pas remplacer un dogme (religieux) par un autre dogme (tout scientifique soit-il de par son emballage). Il faut aussi savoir que cet outil ne fonctionne pas à 100% pour 100% des accouchements et des femmes. 
Pour en savoir plus à ce sujet, je vous conseille le blog de Marie-Hélène Lahaye (Marie accouche là) ainsi que les écrits de Michel Odent et d'Isabelle Brabant. Et pour concevoir enfin les douleurs de l'enfantement sans cette pensée de péché véhiculée par la religion chrétienne, je vous conseille le livre "J'accouche bientôt, que faire de la douleur" de Maïtie Trélaün. 
Il faut savoir garder son esprit critique également vis-à-vis de la science et il me semble que l'auteur n'en parle pas du tout dans son chapitre à ce sujet (Mon credo d'athée).

Voilà pour les quelques points "chipotage de Jeanne". 😶

Pour finir, je vous propose quelques passages que j'ai particulièrement aimés :
53%, empl. 759 : "On n'a pas besoin de religion pour avoir une spiritualité."
56%, empl. 794 : "Je crois en notre interdépendance avec la nature et à la nécessité de la préserver."
57%, empl. 806 : "Les dérives que ces textes ont engendrées sont inouïes, et notre XXIe siècle en paie terriblement le prix."
57%, empl. 813 : "La science nous a pour ainsi dire remis à notre place, dérisoire et animale."


Au final, un court essai bien mené. Je ne peux que le conseiller.

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jeudi 1 décembre 2016

Récap' automnale

Vous avez dû remarquer que je n'étais pas très active sur mon blog en ce moment... Il faut dire que j'ai tellement de projets en cours que j'ai beaucoup de mal à être au top sur tous les fronts !
Il s'est cependant passé des choses depuis ma dernière récap' !

Tout d'abord, j'ai sorti une nouvelle gratuite sur Amazon, Bookelis et Kobo-Fnac


sans faute nouvelle gratuite
Sans faute


J'ai également participé à deux salons : Carentan (50) et Scorfel (Lannion 22) ainsi qu'à une séance de dédicaces de Sombres Félins à Mordelles (35).


les éditions luciférines

J'ai créé un site Internet pour présenter mes ouvrages, mes partenaires et mes ateliers du lama.

Jeanne Sélène autrice végane

J'ai intégré mon tout premier roman Balade avec les Astres sous sa forme de trilogie au programme KDP select d'Amazon.


KDP select


J'ai écrit une nouvelle qui a été retenue par le magazine L'Indé Panda : S.O.S.
J'ai aussi reçu une réponse négative pour une autre nouvelle que je garde, du coup, au chaud pour un futur recueil !


auteurs indépendants

J'ai bouclé, en collaboration avec l'illustratrice Héloïse Weiner, mon tout premier album jeunesse : Mon copain Éthan est végane. Il sort incessamment sous peu... ;)


Jeanne Sélène Héloïse Weiner

J'ai également continué à avancer sur d'autres projets : deux albums jeunesse (l'un sera en collaboration avec Korrig'Anne et le deuxième avec Le parchemin des limbes qui va se creuser pour adapter l'enluminure à la mode végane, tout un défi !), un roman d'ambiance dystopique et un roman jeunesse qui sera illustré par Anto.


Malheureusement, je n'ai pas eu le temps d'avancer sur mon roman de fantasy, celui qui fera le lien entre Balade avec les Astres et La vengeance sans nom. J'ai également passé moins de temps qu'il ne faudrait à démarcher des salons et des librairies pour les dédicaces de l'année prochaine...

Allez, je me motive et je retourne bosser !

À bientôt.

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Les colonnes du temps, la genèse de John Renmann - challenge Francofou #1

John Renmann

     Titre : Les colonnes du temps, T1 Genèse
     Auteur : John Renmann
     Genre : fantastique, SF, humoristique
     Nombre de pages : 444
     Édité par : indépendant (autoédition avec Librinova)
     Couverture : ?

Présentation éditeur :
Automne 2003. Notre planète est agressée par une sphère lumineuse qui dévore lentement sa surface. Seuls ses pôles semblent épargnés par l'avidité du monstre qui, en peu de temps, finit par effacer l’Europe et l'ouest asiatique. Tandis que la population mondiale se terre dans des grottes ou colonise l'Alaska, les nations s'organisent et bâtissent une immense base souterraine, en Sibérie. Celle-ci devient le refuge de scientifiques réunis dans une course contre l’annihilation totale de notre monde. Parmi eux, Patrick Schimmer, jeune géologue français qui, sans le savoir, jouera un rôle important dans le devenir de l'humanité. Ceci est son histoire...


Mon avis :

Le résumé de ce livre me plaisait vraiment beaucoup, de même que la couverture. J'ai toujours été friande de ces thèmes.
Au final, je ressors de cette lecture avec diverses impressions. L'auteur a beaucoup d'imagination, l'histoire est originale. Il y a aussi de l'humour, ce qui est plutôt sympa.
J'ai pourtant quelques réserves : tout d'abord la place des personnages féminins m'a vraiment semblé artificielle, juste pour servir le récit. D'ailleurs, ces femmes n'apparaissent qu'assez tardivement et sont au nombre de quatre, si je ne me trompe pas... Ensuite, comme la narration oscillait entre l'humour et le sérieux, c'était parfois un peu difficile d'accepter les petits soucis de cohérence (sur les réactions des personnages, par exemple, qui étaient parfois là pour faire sourire). Cela aurait été plus facile pour moi si le ton avait été résolument humoristique de A à Z.
Au niveau de l'écriture, j'ai senti une progression de la qualité de la plume entre le début et la fin. Plus cela allait et plus c'était fluide, agréable. Le vocabulaire est très riche et précis, c'est une facette que j'ai trouvé très chouette !


Au final, je pense que c'est un livre qui peut plaire à beaucoup. Il y a de l'action, des rebondissements, de nombreuses références amusantes à retrouver, etc.




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vendredi 4 novembre 2016

Du gratuit ce week-end !

roman de fantasy original


Ce week-end, tandis que je serai à Mordelles (35) pour dédicacer Sombres Félins, la première partie du roman Balade avec les Astres sera disponible gratuitement sur Amazon. 
Ce sera l'occasion de découvrir le monde d'Astheval sans risque ! J'espère que vous serez nombreux à tenter l'aventure...




dimanche 23 octobre 2016

Festival Scorfel de Lannion 2016

Jeanne Sélène

Me voici de retour du festival Scorfel de Lannion. Un moment vraiment chouette avec de belles rencontres ! Il y a une ambiance tout à fait remarquable sur cette convention et c'est en grande partie grâce à l'équipe particulièrement chaleureuse. Le mélange de genres jeux/illustrations/littérature est très sympathique également. J'aurais aimé pouvoir rester le week-end entier et participer à la soirée du samedi mais quelque obligation personnelle m'a obligée à rentrer au bercail...
J'ai pu échanger avec beaucoup de personnes dont certaines que je rêvais de rencontrer depuis longtemps ! 
En tout premier, je suis allée faire un petit coucou sur le stand des Éditions du Riez car c'est une maison que j'aime beaucoup et je voulais faire part de mon enthousiasme à l'éditeur. 
J'ai ensuite rencontré Quentin Foureau, mon collègue aux Éditions Luciférines
Non loin de nous, il y avait Elhonna Sombrefeuille et ses magnifiques ouvrages en polaire fait main (j'ai d'ailleurs craqué, me voici avec une superbe veste très « fantasy » pour mes prochains salons). 
J'ai pu échanger quelques mots avec Sophie Dabat (lue ici) et Lise Syven (pas encore lue mais il faudra !). 
J'ai eu un beau coup de cœur pour le sublime almanach des éditions Lumignon présenté par Anaïs Goldemberg (L'extraordinaire almanach de la forêt). 
Après une petite galette dans le centre-ville de Lannion, j'ai eu la joie de revoir Iman Eyitayo que j'avais déjà croisée au Chapiteau du Livre de Saint-Cyr. Un vrai plaisir de papoter avec elle ainsi qu'avec Romain Godest.

Côté visiteurs, des gens curieux d'entendre parler des Éditions Luciférines même s'ils n'étaient pas forcément acheteurs. C'est un beau petit bonheur lorsqu'on nous laisse le temps de présenter la collection ! J'ai pu dédicacer un Sombres Félins, j'espère qu'il plaira !

Jeanne Sélène

vendredi 21 octobre 2016

Les ateliers du lama

les ateliers du lama

Vous avez peut-être remarqué un drôle d'onglet pas très livresque sur mon site internet ? Il s'agit de celui indiquant "Les ateliers du lama".
Mais alors, les ateliers du lama, quésako ?
Il s'agit de conférences et/ou échanges que je propose autour de différents thèmes qui me sont chers et qui agissent souvent en prévention de certaines difficultés (difficultés relationnelles dans les familles, difficultés vocales, difficultés dans les apprentissages, etc.). 
Ces ateliers sont ouverts à tous et à toutes : enfants, adolescents, adultes et à tous profils : professionnels ou non.
Vous pouvez aussi me rejoindre sur ma page Facebook : Les ateliers du lama.


mardi 18 octobre 2016

Le mardi sur son 31 (51) - Les colonnes du temps, la genèse de John Renmann

Les Bavardages de Sophie

C'est « le mardi sur son 31 », l'occasion de faire découvrir notre lecture en cours via la citation d'une phrase trouvée à la page trente-et-une !

En ce moment, avec le lancement de mes ateliers du lama, j'ai peu de temps pour la lecture plaisir donc je stagne sur ce sympathique roman de John Renmann : Les colonnes du temps

J'enchaînerai ensuite sur quelques services de presse alléchants.

Je ne pourrai malheureusement pas vous citer aujourd'hui une phrase car cet ebook est protégé par des DRM et que je suis sur mon Mac, sans liseuse ! Dommage !
En attendant, voici le résumé : 
Automne 2003. Notre planète est agressée par une sphère lumineuse qui dévore lentement sa surface. Seuls ses pôles semblent épargnés par l'avidité du monstre qui, en peu de temps, finit par effacer l’Europe et l'ouest asiatique. Tandis que la population mondiale se terre dans des grottes ou colonise l'Alaska, les nations s'organisent et bâtissent une immense base souterraine, en Sibérie. Celle-ci devient le refuge de scientifiques réunis dans une course contre l’annihilation totale de notre monde. Parmi eux, Patrick Schimmer, jeune géologue français qui, sans le savoir, jouera un rôle important dans le devenir de l'humanité. Ceci est son histoire...
John Renmann

Et vous, que lisez-vous ?

samedi 1 octobre 2016

L'Indé Panda : 1er numéro

N°1 octobre 2016


     Genres : multi-genres, athématique (contemporain, SFFFH, humour, politique-fiction, sentimental...)
     Nombre de pages : 105
     Édité par : indépendant (autoédition)
     Couverture : Christian Bianchi

Présentation éditeur :



L'Indé Panda, qu'est-ce que c'est ?
Un projet - sans doute un peu fou - lancé par une communauté de passionnés d'histoires en tout genre.
Depuis quelques années, de plus en plus d'œuvres sont proposées par des auteurs indépendants, qui s'affranchissent ainsi des maisons d'édition, pour au moins certains de leurs ouvrages.
Mais comment savoir quel livre acheter ?
Lors de nos discussions avec des lecteurs, nous nous sommes rendu compte que certains n'osent pas franchir le pas. Peur d'être déçu (s'il n'est pas publié classiquement, c'est que personne ne veut de lui) ou encore sceptique quant au prix bien souvent plus faible (c'est pas cher, ça ne doit pas être terrible).
Et l'auteur indépendant, comment peut-il attirer de nouveaux lecteurs ? Se faire connaître sans une équipe de communication derrière lui ?
L'Indé Panda est né pour satisfaire autant le lecteur que l'auteur « indé ».
En lisant les nouvelles de ce magazine, vous rencontrerez sans risque - si ce n'est celui de tomber sous le charme - de nouvelles plumes. Libre à vous d'aller découvrir l'ouvrage proposé par l'auteur dans l'espace promotionnel qui suit chaque texte.
Divers genres (SF, fantasy, romance, politique fiction, etc.) sont représentés dans ce recueil, vous trouverez certainement votre bonheur.
Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir à la lecture de ce premier numéro.

Mon avis :
Étant moi-même autoéditée pour la plupart de mes travaux, je ne pouvais pas passer à côté de cette excellente initiative !
Je vais tenter de dire un petit mot pour chaque nouvelle présentée dans ce premier numéro de L'Indé Panda.
- Dépendance – Nathalie Bagadey : cette petite nouvelle est très agréable à lire et pleine de clins d'œil. J'y ai très vite reconnu une "célèbre" vidéo partagée sur les réseaux sociaux il y a peu... Je ne vous en dis pas plus.
- Le Chef d’œuvre de Maître Osato – Patrice Dumas : j'ai beaucoup aimé l'écriture très recherchée de cette nouvelle. À lire pour la beauté du texte et l'excellent décalage (douche froide) de la chute !
- La Femme sans visage – Marie Havard : cette histoire est une fable contemporaine surréaliste très poétique. À découvrir !
- À cœur perdu – Edith Couture Saint-André : j'avais déjà lu cette nouvelle dans le recueil L'homme allongé et autres nouvelles. Même si j'avais très vite senti la fin, elle n'en reste pas moins une très belle histoire pleine de tendresse.
- L’Horloger – Dean Venetza : j'ai vraiment beaucoup aimé cette nouvelle pleine de poésie. On se retrouve dans un univers très teinté "Tim Burton". Un plaisir.
- Celui qui protège – Ghaan Ima : dans cette nouvelle plutôt "science-fantasy", j'ai surtout aimé l'idée des dons et la façon dont ils s'expriment. Il y a beaucoup d'originalité de ce côté-là. Le déroulement est un peu plus entendu mais très agréable à suivre. Il s'agit du prequel d'un roman que j'ai dans ma PAL : Mira : La Bataille de l'eau.
- Crocodile – Balthazar Tropp : une histoire simple mais touchante sur le mal être.
- Votez Blanc ! – Bouffanges : mon premier coup de cœur dans ce recueil : une politique fiction que j'ai trouvé excellente !
- Ad vitam aeternam – Amria Jeanneret : une histoire d'immortalité très sympa. J'ai pressenti la chute très vite mais ça n'enlève rien à la qualité de ce récit.
- Photos volées – Philippe Deniel : mon second coup de cœur ! Une nouvelle très courte mais vraiment bien trouvée. Bravo !
- Le Monolithe – Khalysta Farall : un peu de SF maintenant ! J'ai adoré la façon qu'a l'autrice de nous parler des sens. Je vous laisse découvrir tout ça...
- La Mouche – Véronique Gault : une petite histoire avec un brin d'humour pour terminer ce recueil.

Au final, j'ai beaucoup aimé ce premier numéro de L'Indé Panda et je salue cette initiative vraiment excellente ! Merci à tous ceux qui ont joué le jeu bénévolement !

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