Les tangences divines de Franck Ferric - challenge Francofou #10

Lancé par La Magie des Mots, ce challenge propose de lire des livres de SFFFH francophones en mettant en valeur les petites maisons d'édition. Il court jusqu'au 31 mars 2016.

Hier, j'ai terminé un nouveau livre de la maison les Éditions du Riez acheté lors de l'opération "un mois, une maison, un achat" de septembre : Les tangences divines de Franck Ferric. J'avais déjà lu un recueil de nouvelles de cet auteur : Dernière semaine d'un reptile.

     Genre(s) : fantastique, fantasy urbaine

     Nombre de pages : 314

     Édité par : Éditions du Riez
     Illustré par : Bastien Lecouffe-Deharme

Résumé éditeur :

Lorsque Théodule, égoutier à Paris, décide de lever le pied sur un job qui l’épuise et une vie de couple bancale, il espère pouvoir se la couler douce un moment. Mais c’est sans compter sur l’arrivée de deux vieilles gloires décaties persuadées que leur salut tient à la redécouverte d’un dieu antique, qui viennent frapper à sa porte pour le contraindre à leur prêter main forte.Embringué dans une histoire qui le concerne sans doute plus qu’il ne l’imagine, l’égoutier croisera des nains ratatinés, des dieux amateurs de blues, des déchus à tête de chacal et des nymphes rapiécées. Autant de guides splendides et misérables, qui le conduiront aux confins des tangences divines.Une chose est certaine : si les dieux de jadis ont salement perdu de leur superbe, ce sont toujours de fieffés escrocs.

Mon avis :

Je tenais déjà vraiment à mettre en avant la couverture de Bastien Lecouffe-Deharme que je trouve particulièrement réussie ! Ce livre est vraiment magnifique !

En ce qui concerne le roman en lui-même, Franck Ferric nous entraîne, avec sa plume fluide, riche mais aussi souvent poétique, dans le monde désabusé d'un simple égoutier parisien : Théodule. Enferré dans son train-train, il voit bientôt tout changer autour de lui lorsqu'il entre en contact avec un mystérieux clochard alcoolique... Commence alors un parcours initiatique jonché de mythologies diverses (grecques, égyptiennes, celtiques, nordiques...). On sent que l'auteur a une très bonne connaissance de toutes ces cosmogonies et cela donne souvent envie d'en savoir plus à leur sujet.

J'ai trouvé très peu de points faibles à ce roman, peut-être juste quelques parties un peu trop lentes dans le parcours de Théodule (notamment lorsqu'il doit s'alcooliser pour se perdre) alors que la fin m'a paru presque trop rapide bien que réussie à mon goût.

En conclusion, voilà un livre avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture, tant sur le fond que sur la forme. N'hésitez pas à essayer vous aussi d'entrer dans les égouts de Paris...!